Si Shakespeare codait : à quoi ressemblerait le web élisabéthain ?

Le prologue : un voyage dans le cyber-espace élisabéthain

Imaginez, chers lecteurs, que nous sommes transportés en l’an de grâce 1600, au cœur de l’Angleterre élisabéthaine. Les rues résonnent des vers de Shakespeare, et les échanges se font en iambes et en alexandrins. Mais soudain, une idée folle germe dans l’esprit du barde : créer un réseau mondial d’informations, un web élisabéthain. Comment serait-ce ? Plongeons-nous dans cette réalité alternative où le génie littéraire et la technologie se rencontrent…

Acte I : La naissance du web élisabéthain – les piliers poétiques de la toile

Dans notre uchronie, Shakespeare ne se contente pas de révolutionner le théâtre : il s’aventure également dans le domaine du numérique. Ses premiers pas sur la toile consistent à créer des sites dédiés à la poésie, aux sonnets et aux pièces de théâtre.

Le langage HTML est remplacé par le langage PoetML, où chaque balise est un vers ou une strophe. Les pages web prennent alors des allures de parchemins numériques, avec des lettrines dorées et des enluminures animées.

Cependant, notre cher Will ne s’arrête pas là. Il fonde également la première école de codage élisabéthain, où les étudiants apprennent à écrire des programmes en vers et à concevoir des algorithmes rythmiques. Ainsi naissent les codeurs-poètes, prêts à conquérir le web avec leurs créations littéraires et technologiques.

Acte II : La révolution sociale du web élisabéthain – bals masqués et joutes verbales

Dans cette Angleterre alternative, le web devient rapidement un lieu d’échanges sociaux, où les courtisans se retrouvent pour discuter et jouer. Les réseaux sociaux prennent la forme de bals masqués en ligne, où chacun peut adopter un pseudonyme et converser en vers avec d’autres participants.

Les joutes verbales, si chères à l’époque élisabéthaine, sont également transposées sur la toile. Des applications permettent aux internautes de s’affronter dans des duels de rimes, où chaque participant doit composer un poème en réponse à celui de son adversaire.

De célèbres dramaturges tels que Ben Jonson ou Christopher Marlowe rejoignent ce mouvement, ajoutant leur propre touche au paysage numérique élisabéthain. Leurs échanges virtuels deviennent autant de témoignages de la richesse culturelle de cette époque.

Acte III : La quête du savoir sur le web élisabéthain – une encyclopédie en vers

Toujours en quête d’innovation, Shakespeare imagine un projet colossal : créer une encyclopédie universelle en vers. Cette œuvre, baptisée Le Grand Livre du Web Élisabéthain, rassemble les connaissances de l’époque dans un vaste poème épique et didactique.

Chaque sujet est traité sous forme de sonnet ou de strophe, et les lecteurs peuvent naviguer à travers les pages grâce à des liens hypertextes rimés. Des contributeurs du monde entier sont invités à enrichir cette encyclopédie, faisant ainsi rayonner la culture élisabéthaine à travers le cyber-espace.

Malgré quelques controverses autour de la véracité des informations et du respect des sources, Le Grand Livre du Web Élisabéthain devient une référence incontournable pour tous ceux qui souhaitent s’instruire en poésie.

Épilogue : Retour au XXIe siècle – l’héritage du web élisabéthain

Nous voici revenus dans notre réalité, où Shakespeare n’a pas eu l’occasion de se frotter au numérique. Cependant, cette fiction nous invite à réfléchir sur notre propre rapport au web et aux nouvelles technologies. Pourquoi ne pas insuffler un peu de poésie dans nos codes et nos algorithmes ? Redécouvrir le plaisir des mots et des rimes dans nos échanges virtuels ? S’approprier la beauté de la langue anglaise élisabéthaine pour exprimer nos idées et nos émotions ?

En somme, chers lecteurs, puissent ces quelques lignes vous inspirer à faire rimer technologie et poésie, à l’image de ce web élisabéthain imaginaire. Et n’oubliez pas : « All the world’s a stage, and all the men and women merely players…» (As You Like It).

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