Une vie sans accès Internet

Comme il faut un tout pour faire un monde, ce monde ne tourne pas forcément autour de l’Informatique ou de l’accès à Internet.

Il existe bel et bien des endroits où ils sont absents et ignorés. Les gens qui vivent en ces endroits ne souffrent bien évidemment pas de cette absence de connexion. Vu de l’extérieur, il est intéressant de savoir comment ils se sentent dans leur peau, ou plutôt comment se déroulent leurs quotidiens.

Question assez ridicule toutefois, étant donné que tant qu’on n’est pas « phagocyté » par quelque chose on ignore ses avantages ou inconvénients et on peut ainsi vivre sans. Il n’est dès lors pas très approprié que les gens qui viennent de l’extérieur, d’un autre « monde » veuillent expérimenter cette absence de connexion en ces endroits. Simplement parce que les réactions ne sont pas identiques quand on a pris goût ou non à quelque chose. Certes, fuir les connexions, pour se ressourcer, laisser de l’espace entre les communications, fuir un peu les échanges, est une belle expérience de vacances, de pause, mais qui, avouons-le, a une durée limitée d’adaptation : on ne s’éloigne jamais longtemps de ces connexions. On les renouvelle peut-être, on les rafraîchit, mais on n’arrête pas d’avoir des connexions. A souligner qu’ici, « connexions » veut dire contacts, réseaux ou sites d’informations.

Face à cette obsession de garder nos connexions, nombre d’entre nous essaient de marquer des pauses en vue de s’en éloigner petit à petit. Une pause limitée dans la durée, sauf peut-être si on a vraiment pris de l’âge et que, n’étant plus en activité, on préfère juste vaquer à d’autres occupations non lucratives et attendre la fin du mois pour toucher la pension retraite. Précision de taille, car malgré nous-mêmes, tant qu’on est en activité, on est obligé de suivre l’évolution du monde : même si on va faire des expériences aux fins fonds des brousses, à la fin de telle mission, il est impératif de rédiger un rapport et ensuite de l’envoyer : ceci se fait lors du retour et souvent devant son ordinateur. Pour ensuite être transmis par email, avec bien sûr un accès à … Internet.

En clair, on peut cesser de se connecter, d’avoir recours à Internet, si on a choisi définitivement une nouvelle vie sans communications virtuelles ou télématiques. Par contre, c’est quasiment impossible si encore on doit exercer et dépendre du monde extérieur.

Pour la petite histoire, il existe pourtant des gens vivant en pleine ville, mais qui n’ont ni besoin ni envie d’accéder à Internet : en toute honnêteté, ils ont l’air moins tendus et moins impressionnés, moins influençables. Mais ce constat reste subjectif en tout point.

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