Introduction : dans l’étrange monde de la censure des jeux vidéo
Les jeux vidéo, comme tout autre média, sont parfois soumis à la censure. Mais il arrive que certaines interdictions soient pour le moins… absurdes. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certains de vos titres préférés ont été bannis dans certains pays ? Le monde de la censure des jeux vidéo est rempli d’histoires étranges et mystérieuses qui vous surprendront à coup sûr. Préparez-vous à découvrir les raisons les plus délirantes derrière ces interdictions !
1. Carmageddon : un massacre de pixels trop réaliste ?
Sorti en 1997, Carmageddon est un jeu de course automobile dont le but est de renverser autant de piétons que possible pour gagner des points. Les autorités britanniques ont jugé le jeu trop violent et l’ont interdit. Les développeurs ont alors remplacé les piétons par des zombies et du sang vert pour satisfaire les censeurs. Résultat : une version moins gore mais tout aussi amusante.
2. Battlefield 3 : une guerre fictive aux conséquences bien réelles
Battlefield 3, sorti en 2011, met en scène une guerre imaginaire entre les États-Unis et l’Iran. Le gouvernement iranien a immédiatement interdit le jeu, estimant qu’il s’agissait d’une propagande américaine visant à préparer l’opinion publique à une invasion de l’Iran. L’interdiction a été si sévère que les autorités ont même arrêté des revendeurs qui proposaient le jeu en importation.
3. Pokémon Go : quand la réalité augmentée devient une menace pour la sécurité
Le phénomène mondial Pokémon Go n’a pas échappé aux interdictions. En Iran, le gouvernement a banni le jeu en 2016 pour des raisons de sécurité, craignant que les joueurs ne se rendent dans des zones sensibles pour attraper des Pokémon. De plus, certains responsables religieux ont critiqué le jeu comme étant une distraction inutile et potentiellement dangereuse.
4. Football Manager 2005 : un conflit territorial virtuel
Le célèbre jeu de gestion footballistique Football Manager 2005 a été interdit en Chine pour une raison assez surprenante : il reconnaissait Taïwan et Hong Kong comme des nations indépendantes. Pourtant, la Chine considère ces territoires comme faisant partie intégrante de son pays. Les développeurs ont dû retirer cette option pour que le jeu soit autorisé sur le marché chinois.
5. Manhunt 2 : un jeu trop violent… même pour les États-Unis ?
Manhunt 2, sorti en 2007, est un jeu d’action-aventure dans lequel les joueurs incarnent un patient d’un asile qui doit tuer pour survivre. Le jeu a été interdit au Royaume-Uni et en Irlande en raison de sa violence extrême, mais aussi aux États-Unis, où l’Entertainment Software Rating Board (ESRB) a refusé de lui attribuer une classification. Les développeurs ont dû modifier le jeu et réduire la violence pour obtenir une classification « Mature » et ainsi être vendu aux États-Unis.
Conclusion : une censure parfois déconnectée de la réalité
Comme nous l’avons vu, certaines interdictions de jeux vidéo sont pour le moins absurdes. Qu’il s’agisse de massacres de pixels jugés trop réalistes ou de conflits territoriaux virtuels, ces exemples montrent que la censure peut parfois être déconnectée de la réalité. N’hésitez pas à partager ces histoires étonnantes avec vos amis gamers et à commenter vos propres expériences d’interdictions absurdes. Qui sait, peut-être découvrirez-vous d’autres titres bannis pour des raisons tout aussi étranges ?
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