Les dangers d’Internet pour les mineurs

On aurait pu titrer « les dangers d’Internet pour les personnes vulnérables », étant donné que tout individu, mineur ou pas, ayant accès à internet, peut s’exposer à des risques variés. On va toutefois se limiter dans un premier temps au cas des mineurs, car les dangers peuvent s’avérer multiples et incontrôlables.

Quelques années auparavant, on ne pouvait imaginer qu’un enfant puisse se connecter et accéder à des sites variés pouvant être néfastes pour lui. Le site visité peut être un réseau social, ou au hasard de ses recherches, des sites de jeux, et c’est là qu’est le premier danger, car pendant qu’il surfe sur un site de jeux, des fenêtres pop-up s’ouvrent automatiquement si elles n’ont pas été bloquées au préalable.

Si telles fenêtres s’ouvrent sous les yeux de l’enfant, sa curiosité le conduira à des publicités pas forcément en adéquation avec son âge. C’est la première cible des hackers, des cybercriminels : ils hameçonnent par des publicités attractives qui peuvent conduire l’enfant à vouloir acquérir tel ou tel service.

Et pourtant, c’est bien le cas de nos jours. Les enfants utilisent Internet dans leurs recherches : même plusieurs écoles demandent aux élèves de faire leurs propres recherches sur Internet, comme si en plus tout foyer est sensé avoir un accès à Internet. Parallèlement, les parents savent que leurs enfants sont inscrits sur tel ou tel réseau social, mais ont la nonchalance, voire même la fierté de le savoir ! Si un réseau social comme Facebook ou Instagram fait bien de demander l’âge de l’utilisateur au moment de l’inscription, leur rôle de « contrôle » s’arrête là : pas de vérification d’identité, juste une question à laquelle l’enfant peut répondre n’importe quoi. Il peut par exemple dire qu’il a 20 ans. C’est assez lamentable de voir toutes ces possibilités qui s’offrent aux mineurs, et paradoxalement il existe des lois pénales qui protègeraient  ces derniers de la cybercriminalité. À quoi riment telles lois, si mêmes les parents ou les enseignants ne protègent pas eux-mêmes les enfants? Tout récemment, un reportage sur une chaîne de télévision a mis en évidence le risque réel encouru par un mineur à travers ses connexions et communications sur les réseaux sociaux : Instagram, Snapchat, Messenger. Des discussions qui ont abouti à un guet-apens maquillé par un simple rendez-vous en vue de sortir du virtuel pour s’affronter en réel. Le reportage était une mise en scène, mais après réflexion et enquête, on se rend compte que l’on est tous conscients que tel risque dépasse de l’imaginaire.

Il en ressort, que la première protection des mineurs contre tels dangers relève des parents et du milieu enseignant.

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